Qui fait pas semblant de l'être
C'est caresse pour l'esprit
De l'air frais dans la tête.
Les idées qui te rongent
Ne te veulent pas du bien,
La noirceur où tu plonges
En sera le témoin.
Il n'y a que le mensonge qui blesse,
Ne va pas croire l'inverse,
Seules les bouches hostiles
Accusent la vérité
Du venin que distillent
Leurs crocs empoisonnés.
Y a tellement de façons
De briser un cœur pur,
On en fait des chansons,
Des poèmes sur les murs
De toutes ces prisons
Où l'âme fait des ratures,
Victime de fausses raisons,
Mais de vraies impostures.
Il n'y a que le mensonge qui blesse,
Ne va pas croire l'inverse,
Seules les bouches hostiles
Accusent la vérité
Du venin que distillent
Leurs crocs empoisonnés.
"Pourquoi", c'est l'appât
"Parce que", c'est l'hameçon,
Ne mange pas de ce pain-là,
Recrache-le, c'est poison.
À chacun son atmosphère,
Pour le poisson, c'est l'eau ;
Laisse au pêcheur son air,
Il te mène en bateau.
Il n'y a que le mensonge qui blesse,
Ne va pas croire l'inverse,
Seules les bouches hostiles
Accusent la vérité
Du venin que distillent
Leurs crocs empoisonnés.